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Lacération d’affiches
Hommage à Savignac de XI 2017, est à l'origine une commande faite à Savignac grand affichiste, par des publicitaires parisiens, désireux par ce message subliminal "GARAP" (gare à la publicité) et par le graphisme mystérieux du masque et du cigare, de créer une in/visible énergie, faisant la promotion de la publicité.
L'œil est attiré par l'épaisseur des couches, la taille, le graphisme, le sujet, les couleurs, en résumé par la picturalité. Comme l'exprime Martin Loume "L'affiche est ma peinture, mon pinceau la déchirure."
Les affiches parfois déjà mutilées par le "lacérateur anonyme" sont la peau tatouée des murs, elles sont un marqueur social qui témoigne de l'état d'une société à un moment donné. Transformées par l'artiste, elle deviennent une œuvre d'art.
